Le questionnaire de Maslach est utilisé pour le dépistage du burnout.
MASBACH Burnout
Inventory (M.B.I.)
1) Je me sens émotionnellement fatigué(e) à cause de
mon travail. oui non
2) Je me sens épuisé(e) à la fin d’une journée de
travail. oui non
3) Je me sens déjà fatigué(e) lorsque je me lève le
matin et que je vois une nouvelle journée de travail devant moi. oui non
4) Je comprends facilement ce que mes clients* pensent de
certaines questions. oui non
5) J’ai le sentiment de traiter certains clients* comme
s’il s’agissait d’objets. oui non
6) Travailler toute la journée avec des gens me
fatigue. oui non
7) Je traite avec succès les problèmes de mes
clients*. oui non
8) Je me sens usé(e) par mon travail.
oui non
9) J’ai le sentiment d’influencer par mon travail la
vie des autres. oui non
10) Je suis devenu plus indifférent(e) aux autres depuis
que j’exerce ce travail. oui non
11) Je crains que mon travail me rende moins
compatissant(e). oui non
12) Je me sens plein(e) d’énergie.
oui non
13) Je me sens frustré(e) par mon travail.
oui non
14) J’ai le sentiment de travailler trop durement dans
ma profession. oui non
15) Je ne suis pas vraiment intéressé(e) à ce qui
arrive à certains clients*. oui non
16) Le fait que mon travail me mette en contact direct
avec d’autres personnes me stresse trop. oui non
17) J’ai de la facilité à créer une atmosphère
détendue. oui non
18) Je me sens stimulé(e) lorsque j’ai travaillé en
contact étroit avec mes clients*. oui non
19) J’ai atteint beaucoup d’objectifs valorisants dans
mon travail. oui non
20) J’ai le sentiment d’être au bout de mon
latin. oui non
21) Dans mon travail, je traite les problèmes
émotionnels avec sérénité. oui non
22) J’ai le sentiment que certains clients* ou leur
famille me rendent responsable de certains de leurs problèmes.
oui non
* client
: doit être interprété
comme une relation professionnelle au sens large (patients, collègues de
travail, etc.)
LE MBI n’est pas constitué de critères permettant de
déterminer un degré de burn-out individuel, mais il fournit des indications intéressantes.
A - Fatigue émotionnelle (1,2,3,6,8,13,14,16,20)
B – Dépersonnalisation (5,10,11,15,22)
C - Évaluation de ses propres prestations (4,7,9,12,17,18,19,21)
MBI
(fichier .pdf)
Quand aucune cause objective à l'origine des difficultés de
sommeil n'est décelée un des protocoles thérapeutiques proposé pour
amender ces troubles est décrit ci-après. Il s'est trouvé
remarquablement
efficace bien que ne comportant que des placebos (placebos
au sens de substances n'ayant pas d'activité pharmacologique reconnue
dans les troubles considérés quand ils sont prescrits séparément).
À l’hôpital
. Magnésium Sulfate
15 % 1 ampoule de 10 ml per os le soir
. Vitamine C
1 ampoule de 500 mg per os
le soir
. Nicobion
(nicotinamide ou vitamine PP) 1 comprimé de 500 mg le soir
À la maison
. Magnogène
: 2 gélules le matin et 2 gélules le soir
. Laroscorbine
500 à croquer : 1 comprimé de 500 mg le soir
. Nicobion
: 1 comprimé le soir.
Pendant 15 jours (à 3 semaines maximum) puis arrêt.
En principe, une amélioration sensible des troubles du
sommeil les plus communs est immédiate, dès la première nuit.
Exceptionnellement, il faut deux nuits. Si des benzodiazépines ou des
hypnotiques étaient nécessaires depuis pas trop longtemps (quelques
semaines), ils peuvent être fortement diminués (ou même arrêtés) dès
la nuit suivante. L’arrêt de ce traitement est impératif après 2 (ou
3) semaines). Si le traitement dans son ensemble est prolongé trop
longtemps des besoins irrépressibles de dormir (pas des somnolences, pas
des narcolepsies) peuvent apparaître dans l’après-midi. Cet effet est
dû au Nicobion.
L’amélioration apportée par ce
traitement seul peut durer des semaines, sinon des mois, voire même être
définitive. En cas de rechute ponctuelle des troubles du sommeil, un
traitement peut être repris sans problème, et une semaine suffit
généralement. Si le problème paraît plus profond ou ancien ou en cas d’une
pathologie chronique concomitante probablement responsable et/ou d’un
traitement lourd associé, un enchaînement avec le « Protocole FATIGUE
» doit être envisagé en chevauchement après 7 ou
10 jours de traitement du « Protocole SOMMEIL »
seul.
Il est à noter qu’aucune des substances
utilisées dans ce protocole n’est réputée avoir un effet connu sur le
sommeil. De plus, aucun effet secondaire n’est attendu de chacune de ces
substances (qui peuvent toutes s'acheter sans ordonnance) prise
isolément pour la durée et les doses considérées.
1 - Quand il est disponible à l’hôpital,
le Chlorure de Magnésium à 10 % en ampoule de 10 ml est préféré.
2 - Dans un certain nombre de cas, il y a une appréhension à prendre de
la vitamine C le soir : prise vers 16-17h. Sauf exception
psychologique, ce protocole n’a jamais d’effet insomniant. L’effet
sédatif du magnésium pourrait en être en partie responsable.
3 - Chez des patients hospitalisés, ces trois composés peuvent être
ajoutés dans une perfusion I.V. ou dans une poche de renutrition.
4 - Chlorure de magnésium, 55 mg Mg-élément/gélule
5 - Seule vitamine C disponible en pharmacie qui ne contient pas d’édulcorant
type aspartame ou saccharine. Contient cependant du
cyclamate de sodium. Un jus de citron (sucré) pourrait tout aussi bien
faire l’affaire (mais les préjugés individuels peuvent interférer).
Un autre protocole "Fatigue" est disponible dans
le dossier
fatigue proprement dit.
Burn-out
des médecins par le Dr Isabelle GAUTIER du Conseil Départemental
de la Ville de Paris de l'Ordre de Médecins.
Burn-out
des médecins libéraux : Rapport de Recherche pour l'URML de
Champagne Ardenne (2002) (414 Ko 43 pages .pdf)
Burn-out
des étudiants en médecine : Rapport de Recherche pour L’Union
Régionale des Médecins Libéraux de Champagne-Ardenne (171 Ko 30 pages .pdf)
Pour conclure, voici un petit extrait d'un message paru sur
MG-list, révélant peut-être certaines des contradictions
quasi-schizophréniques d'un corps enseignant qui a perdu ses repères et
que doivent endurer les étudiants en médecine. Cela finirait-il par les
rendre malades eux aussi ?
Date: Wed, 19 Jan 2005 22:06:40 +0100
Subject: L'abreuvoir déborde
(...)
Ce printemps à Necker, débat organisé par l'URML Île de France
[Union Régionale Médecins Libéraux], soutenu par Radio-France qui avait
prêté plusieurs de ses journalistes (le grand jeu, quoi !) sur la
relation patient-médecin :
"Comment se faire entendre de son
médecin ?".
Une très, très bonne question ! L'une des grandes
voix de la table ronde, un PU-PH AP-HP habitué des studios de tous
ordres, a trouvé moyen de résumer en une phrase son discours sur
l'anamnèse (autrefois) nécessaire, imageant ainsi l'a priori mensonger
qu'il avait du discours de ses patients :
"Quand un patient me
parle 19 secondes, c'est 18 secondes de trop !".
Nous avons été
2 à réagir assez rudement. Ce professeur 'exemplaire', auteur prolixe et
habitué des rangées de micros et des plateaux TV (sinon de
théâtre...), s'est levé en rage et est sorti en déclarant que c'était
la dernière fois qu'il participait à un débat avec une assistance aussi
nombreuse (grand amphi bourré à craquer) et que les débats à 7 ou 8
dans un studio étaient beaucoup plus agréables et intéressants, car on
n'y était jamais contredit (sic). Quand l'exemple vient d'aussi haut, la
messe est dite et il n'y a plus qu'à tirer le rideau. (Et le tapis ?)
(...)
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