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Formation à la Médecine GénéraleCette page de création récente va répertorier sous peu les stages à l'hôpital qui font partie du cursus d'apprentissage de la médecine générale, les coordonnées des maîtres de stage et toutes sortes d'informations utiles. En attendant, l'actualité prime. L'image ci-dessus mieux qu'un trop long éditorial anticipe le sentiment d'utilité résiduelle qu'ont beaucoup de médecins généralistes, suite à la nouvelle convention signée au mois de décembre dernier par 3 syndicats de médecins (sur 5) et l'UNCAM. Les discussions (parfois féroces) sur les listes generalistes2002, mglist et formindep laissent peu de doute sur les sentiments de ceux qui s'y expriment. Le texte Contre-réforme du système de santé : un tissu de mensonges (qui est devenue une pétition) a d'ailleurs été exposé sur cette dernière liste dont un des principaux objets est de reprocher à trop d'organismes de formation permanente et à certains hospitaliers leurs liaisons plus que troublantes avec l'industrie pharmaceutique (quand ce n'est pas la préparation du concours de l'internat ou maintenant de l'Examen National Classant). Parmi les 6 rédacteurs, les médecins-écrivains Christian Lehmann (Patients si vous saviez) et Martin Winckler (Les 3 médecins - La maladie de Sachs), la présidente du snjmg Sandrine Buscail, Philippe Foucras, Président du Formindep et du Cogémas. La manifestation du 22 janvier à Paris, est initiée par un syndicat d'internes l'ISNAR, ce qui est assez symptomatique des fortes inquiétudes ressenties par les plus jeunes pour leur futur exercice. Un petit extrait de (...) Les études en médecine générale ont largement montré que les demandes de soins relèvent de plaintes, symptômes et syndromes et qu’elles n’évolueront que très rarement dans le temps vers des affections somatiques nécessitant des recours plus spécialisés. Elles traduisent des degrés variables de la demande d’aide, de la souffrance psychique ou sociale dans lesquelles le corps est à la fois le support, l’écran, la solution et la victime. Dans ces conditions, la multiplication des investigations ne peut être qu’inadaptée, vaine, humainement et économiquement coûteuse, voire dangereuse. C’est pour cette raison que le recours à l’accès direct n’est pas la solution pertinente. Bien qu’étant dans une logique de promotion de leurs disciplines respectives, plusieurs publications concluent dans ce sens (exemple : les rhumatologues reconnaissent que près de la moitié des patients venant en accès direct auraient pu bénéficier d’une consultation en médecine générale ou les cardiologues s’interrogent sur la pertinence des trajectoires de soins des patients venus en accès direct).SFMG : Société Française de Médecine Générale http://internat.martinique.free.fr/mg.htm |
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