| |
Hôpital PZQ 5e
étage aile C
Chef de Service
Dr FANON
PH -Assistants
Nombre de lits
Agréments
DES :
DESC :
Médecine Générale : OUI
Lien avec le site officiel du CHU
http://www.chu-fortdefrance.fr/pages/interne.html
Avant toute chose, lire ceci :
Prescriptions
des psychotropes chez les personnes âgées
Puis faites vos choix !
Croquez
des pommes pour réduire Alzheimer en compote !
Par Caroline Lepage - Futura-Sciences,
le 26/11/2004 à 09h37
Riche en vitamines, la
belle aux rondeurs généreuses est une croqueuse de pathologies. Déjà
anticancérigène, la pomme s’en prend à présent à la maladie d’Alzheimer
! Une raison de plus pour succomber à son charme sucré…
Fraîche, ronde, brillante, rouge et savoureuse : c’est
la pomme idéale selon C.Y. Lee, chercheur au Département de Science
& Technologie Alimentaires de l’Université de New York, et auteur d’une
étude publiée en décembre dans la revue Journal of Agricultural and Food
Chemistry. Ses travaux portent sur la quercetine, un
flavonoïde également abondant dans les oignons ou les myrtilles, mais plus
encore dans la peau des pommes, et surtout des rouges...
“Sur la base d’une portion, les pommes ont l’un des taux les plus élevés
de quercetine en comparaison à d’autres fruits et légumes et pourraient être
parmi les meilleurs aliments dans la prévention contre la maladie d’Alzheimer”.
Lee ne tarit pas d’éloges depuis qu’il a observé les talents de cette
pulpeuse créature végétale en action sur des cellules de cerveau de rats isolées.
Celles-ci, témoins, ou soumises au préalable à un
traitement à la quercetine ou à la vitamine C, ont subi un stress oxydatif par
exposition au péroxyde d’hydrogène. L’objectif étant de recréer
les lésions observées au niveau de l’ADN et des protéines dans les neurones
d’un patient atteint d’Alzheimer. Résultats : les
cellules traitées à la quercetine présentaient des lésions minimes en
comparaison aux autres ! Le chercheur pense que la substance, grâce à
son pouvoir antioxydant, bloque l’action des radicaux libres et protége les
neurones.
Ainsi, consommée quotidiennement, elle empêcherait l’apparition de cette
pathologie qui touche principalement les personnes âgées. Une vertu commune à
toutes les pommes, quelque soit leur couleur. Cependant, même
si la quercetine est assez stable à la cuisson, les produits dérivés (jus de
pomme, compotes, etc.) sont surtout fabriqués à partir de la chair, et pas de
la peau… Prenez donc exemple sur Adam : préférez une belle pomme,
charnue et fraîchement cueillie à l’arbre, et croquez-la à pleines dents !
Personne ne vous en voudra…
Mangez des pommes !
Actualité
du 26/XI/2004 sur http://www.futura-sciences.com
Analyse d’une étude portant sur une thérapeutique
anticholinestérasique au long cours :
article du Lancet sur le traitement au long cours par donepezil de 565 patients
avec une maladie d’Alzheimer (AD2000)
Par Laurence Hugonot-Diener (Paris) pour http://www.sante.net
Article commenté :
Long-term donepezil treatment in 565 patients with
Alzheimer's disease (AD2000):
randomised double-blind trial.
Courtney C, Farrell D, Gray R, Hills R, Lynch L, Sellwood E, Edwards S,
Hardyman W, Raftery J, Crome P, Lendon C, Shaw H, Bentham P; AD2000
Collaborative Group. Trials Unit, University of Birmingham, Birmingham, UK.
Lancet. 2004 Jun 26;363(9427):2105-15.
Retrouvez
l’abstract en ligne
Résumé de l'article
Contexte : Les inhibiteurs de la cholinestérase produisent une
petite amélioration dans les évaluations cognitives et les évaluations
globales, dans la maladie d’Alzheimer. Nous avons eu comme but de déterminer
si le donépezil produisait une amélioration qui en vaut la peine dans la dépendance
le comportement et les symptômes psychologiques, le bien être psychologique
des aidants, ou un retard à l’institutionnalisation. Et si oui, quels
patients en bénéficient, à quelle dose et combien de temps ?
Méthodes : 565 patients ambulatoires ayant une MA à un stade léger
à modéré sont entrés dans une période d’entrée de 12 semaines où ils
étaient randomisés soit dans le groupe donépezil (5 mg/j voire 10 mg), soit
sous placebo. Le traitement était poursuivi en double aveugle aussi longtemps
que nécessaire. Les critères principaux (endpoints) étaient l’entrée en
institution et la progression de la dépendance, définie par la perte de 4, 6
ou 11 activités de la vie quotidienne sur la BADLS (Bristol Activity of Daily
Living Scale). Les résultats des évaluations ont été recherchés pour tous
les patients et analysés par un test de logrank (comparant plusieurs courbes
de survie).
Résultats : La cognition (mesurés par le MMS) et les aspects fonctionnels
ont été significativement meilleurs pendant 2 ans, dans le groupe traité par
donépezil. Aucun bénéfice n’a été vu pour le donépezil par rapport au
placebo sur l’institutionnalisation (42 % vs 44% à 3 ans ) ni sur la
progression de la dépendance : (58% vs 59 %). De la même façon, on ne note
aucune différence entre les 2 groupes actif et placebo ni sur le comportement
et les symptômes psychologiques du patient, ni sur le bien être de
l’aidant, ni sur le coût formel des soins, ni sur le temps non rémunéré
de l’aidant. Il n’y a eu aucune différence sur les effets indésirables,
ni sur le taux de décès, ni entre 5 et 10 mg de donépezil.
Interprétation : Le donépézil n’est pas
rentable, avec des bénéfices en dessous des seuils pertinents. D’autres
traitements que les inhibiteurs de la cholinestérase sont nécessaires dans
la maladie d’Alzheimer.
Que doit-on penser de cette étude, ou de ce que nous en savons par cet
article ?
Le but de l’étude est très intéressant, et paraissait concret et
pertinent. Les questions posées sont cependant d’emblée trop nombreuses.
La population cible correspond bien aux patients traités habituellement. Le
groupe AD2000 est un groupe a priori impartial.
Cependant plusieurs points sont curieux : en allant sur le site de l’étude,
on peut connaître le protocole en détail (http://www.ad2000.bham.ac.uk/).
L’étude est constituée de 4 phases séparées de périodes de fenêtre thérapeutique
(arrêt des traitements)variant entre 4 à 6 semaines, les patients sont à
chaque phase randomisés à nouveau, et peuvent de ce fait à chaque phase,
passer du groupe actif au groupe placebo ! (schéma cross over). Ces
changements de groupe et ces fenêtres thérapeutiques rendent impossible des
conclusions objectives sur les questions posées. On sait en effet que l’arrêt
d’un traitement anticholinestérasique de quelques semaines fait perdre le bénéfice
éventuel du traitement, d’autant plus qu’il est léger. Faire un
cross-over n’a pas de sens compte tenu des questions posées. D’autre part
à la fin dès la phase 3, les effectifs sont très faibles (31 groupe actif
et 20 dans le placebo), puis 1 patient en phase 4 versus 3 ! On ne peut donc
pas accepter les conclusions sur les end-points principaux.
D’autre part, les résultats à 2 ans montrent un bénéfice léger et
cliniquement peu pertinent pour le donépezil. Mais le MMS n’a jamais été
une méthode d’évaluation du niveau cognitif sensible.
L’échelle BADL ne doit pas être sensible comme la plupart des échelles
ADL, car la cotation en est grossière.
Cette échelle comporte 20 items : activités de base (habillage, hygiène,
dents, bain/douche, toilette, manger, boire, mobilité) et activités
instrumentales (préparer les repas, les boissons, les transferts, le téléphone,
le ménage/jardinage, les courses, les finances, les jeux/loisirs, les
transports), et 3 items cognitifs (orientation dans le temps, orientation dans
l’espace, communication). Cette échelle est cotée sur 4 ou inapplicable.
Des résultats complémentaires de cette étude sur l’intérêt de
l’aspirine à dose anti-agrégante (75 mg/j) sur la prévention des AVC,
seront prochainement publiés. Cette aspirine ayant été donnée en ouvert,
les conclusions manqueront probablement de force.
Date de publication : 22-09-2004
http://www.sante.net/index4.php?pageID=96a0218c4f5d6626de9c12577e0eeb49&from=moteur_recherche&page=&cle=placebo&combinaison=OR
http://internat.martinique.free.fr/geriatrie.htm
création le 28 novembre 2004
dernière modification le
06 mars 2008
|